Tout au long des 250 ans d'histoire de la Franc-Maçonnerie, demeure une donnée évidente : la spécificité de la Maçonnerie française vis-à-vis des femmes. En France comme dans le reste du monde, on trouve les mêmes interdits, les mêmes critiques, les mêmes tabous des frères maçons vis-à-vis du ",beau sexe",.Pourtant dès le premier tiers du XVIIIème siècle, les Françaises ont réussi à s'introduire dans la Maçonnerie par l'intermédiaire des loges d'adoption. La ",Maçonnerie des dames",peut être considérée, à tort, comme une pseudo-maçonnerie, elle est néanmoins l'une des composantes essentielles de la sociabilité aristocrato-bourgeoise de l'Ancien Régime et, dans une certaine mesure, de l'Empire. Dans les années 1880, une partie du mouvement féministe investit la Franc-Maçonnerie pour faire progresser les droits des femmes dans la société. Ainsi, les premières grandes obédiences mixtes furent des créations françaises tout comme la première obédience féminine, la G.L.F.F. Gisèle et Yves Hivert-Messeca nous montrent à travers l'histoire de ces différentes loges les grands moments et les petites histoires de l'aventure des femmes en France.