Rien ne va plus entre Zara et Nick, son petit ami loup-garou. Ce dernier n'est plus le même et semble lui en vouloir depuis qu'elle l'a sauvé de sa prison du Walhalla. Or, ces désordres amoureux sont relégués au second rang de ses préoccupations lorsqu'un géant de glace surgi d'on ne sait où la prévient que Loki, le dieu nordique, sortira de sa grotte et qu'elle-même périra lorsque se réalisera le Ragnarok, cette ancienne prophétie annonçant la fin des dieux et des humains! En tant que reine des lutins, l'adolescente n'a d'autre choix que de laisser sa propre peur de côté et d'organiser la résistance. La voilà donc qui lève une armée humaine (essentiellement constituée des lycéens de Bedford), qu'elle entraîne à se battre contre les lutins. Ceci tout en s'inquiétant pour grand-mère Betty dont elle n'a plus de nouvelles et en s'efforçant de survivre aux tentatives répétées de Frank et de la terrible Isla qui cherchent à les éliminer, elle et Astley, dans le but de s'arroger le pouvoir. Zara peut heureusement toujours compter sur ses fidèles alliés (Issie, Devyn et Cassidy) en se lançant dans l'ultime bataille qui lui permettra au passage de faire la lumière sur les sentiments troublants qu'elle éprouve pour le roi des lutins ... [SDM].

Dernier opus d'une tétralogie qui surfe sur la vague de popularité de Twilight" sans en approcher la qualité. Carrie Jones emprunte cependant à Meyer son héroïne un peu marginale qui n'hésite pas à se qualifier elle-même de "demi-portion", mais qui gagne peu à peu confiance en elle-même et qui clame ici à tort et à travers son envie de sauver le monde. Une lutte entre les bons et les méchants lutins sert ici de toile de fond à la trame qui comporte quelques longueurs et redondances et qui intègre un triangle amoureux sirupeux, ainsi que des références à quelques figures phares des grandes mythologies du monde (dont Fenrir, Loki et Odin), qui ne sont toutefois pas approfondies. L'univers créé par Jones demeure, dans ce quatrième tome, aussi peu fouillé et cliché que ses personnages, dont les dialogues teintés de mièvrerie sont rédigés dans un style toujours aussi plat. Détente. [SDM].