En ce 11 juillet 1995, deux femmes attendent la sortie de Jacques-Alain Ménard, devant la porte de la prison ou il vient de passer 5 ans. Deux femmes réunies par le meme drame, et que pourtant tout sépare. La mère du bourreau et celle de la victime.
La premiére espère… La seconde guette celui qui va sortir, ce beau jeune homme à l’allure romantique, ce dandy issue d’un milieu bourgeois, le monstre… Comment en est-il arrivé la ? Quels fantasmes, quels traumatismes ont fait de lui un psychopathe dangereux ?
Dans un petit pays du Morvan, hanté par les secrets du passé et rongé par le mutisme des survivants, le drame n’en finit pas de se jouer. Dans l’entourage de fanny, petite fille aphasique depuis son agression, chacun souffre à sa manière. Angèle, sa grand-mère, essaie de renouer les fils du passé, tandis qu’Adélaide, sa mère, prisonnière de la haine que lui inspire le coupable, entretient avec lui une relation dont elle ne peut se défaire.
Quand à Jacques-Alain Ménard, le criminel, c’est à la première personne qu’il raconte l’émiettement de sa personnalité, la désagrégation de sa mémoire, les voix et les fantomes qui l’habitent.
L’Ombre de l’Acacia est un roman fort et sombre, au rythme soutenu et à l’intrigue captivante.

Avocat au bureau de Paris, Marielle Gallet a écouté les aveux des violeurs qu’elle a du défendre aux assises. Elle a recueilli les confidences des victimes et de leurs familles, quand elle plaidait pour les partis civiles.